Thaïs

L’idéal minceur

Selon les périodes de l'histoire ou la géographie, la corpulence a été appréciée différemment.
Et parfois très valorisée : pour l'homme au Moyen-Age quand l'abondance de nourriture en période de disette était synonyme de richesse; ou encore pour la femme dans les pays où les formes rondes et ventrues évoquent la fertilité.
En revanche, l'image du corps subit plutôt aujourd'hui une unique ligne de conduite dans les pays occidentaux : l'idéal minceur.

Miroir dis-moi

De façon positive, on peut se réjouir de cet idéal tant qu'il agit comme une pression "douce" pour nous inciter à faire attention à notre mode de vie.
En revanche, il devient un problème quand il confine à ne valoriser qu'un seul type de beau, sans reconnaître la richesse de nos différences (petit ou grand, mince, maigre ou plus gros, ...), voire à culpabiliser ceux qui s'en tiennent à l'écart.
C'est alors que cette pression sociale fait le lit de pratiques de régimes amaigrissants et de troubles du comportement alimentaire.

L'idéal minceur, un fait social